alors voila, on peut considérer ce texte comme suite de l'autobiographie:
Je me présente je me nome destinée, je suis un M82A1.
J'ai servit sous les mains de Mr Pyre, un chasseur d'exception, titulaire de la Silver star et de la pulpe cross. Mais depuis de nombreuses années Adam m'avait rangé dans un étuis et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas entendu la voie de Marie qui lui faisait bonne chasse.
Depuis bientôt 5 ans on m'avais rangé. J'étais allongé dans un étuis de velours, bien que ce lieux confortable où mon propriétaire avait eu la bonté de me ranger, me plaisait tout particulièrement. Je n'aimais pas le noir, à intérieur de cette boite je ne pouvais pas sentir l'air rentrer dans mon canon, la chaleur ou le froid mordre mon corps.
Un jour je sentit qu'on tira ma boite de sous l'établi pour l'ouvrir, je ne reconnu pas mon propriétaire. pourtant il me semblait familier, surement l'un de ses fils ou de ses amis de chasse. Il me regarda avec envie en murmurant "aussi beau que dans mes souvenirs", puis il ferma la boite et je sentit que l'on se déplaça. l'homme arriva à sa voiture ouvrit la portière et me posa sur le siège passager. il mit le moteur en marche et fit marche arrière, nous roulâmes un peu de temps, puis il arrêta le véhicule. il me prit et descendit dans la rue pour marcher vers je ne sais quel immeuble. J'entendais tout ce qui se disait au tour de moi, le bruit du chien de la concierge, le tintement de fermeture de l'ascenseur et enfin celui de l'ouverture. il avança et tourna sur la droite, puis je sentit que l'on montait en haut d'un escalier. J'entendis le bruit d'une clé, et d'une porte qui s'ouvre.
Il avança, se mit au bord du toit et s'accroupit. j'entendis le bruit des charnières s'ouvrir et je vis la lumière du jours, depuis le temps que mon propriétaire ( si c'était bien lui ne m'avait pas sortit. il me sortit précautionneusement, et fixa la lunette de visée. je sentit le léger vent balayer l'avant du canon, quelle plaisir, quelle joie. je reprenais enfin du service. j'entendis le bruit du chargeur qui s'enclencha, et le bruit de la munition qui entrai dans ma chambre de tir. Le ressort de mon percuteur se tendit facilement (mon propriétaire avait bien prit soin de moi).
Soudain le cache de la lunette se leva, et je vis l'horreur de la chose, je visais un être humain, je ne le connaissait pas, qui est il? avait il de la famille? des amis? je m'apprêtais à ôter la vie à un inconnu.
Je voulu hurler, pour empêcher cet acte atroce, mais aucun ne sortit de mon canon. soudain je sentit ses doigts se resserrer sur ma gâchette, il était froids et ce contact me fit frissonner. il était allongé sur le sol, il ajusta la cible, et appuya sur la gâchette. le puissance du tir fut inouïe, la balle fut projeté hors du canon à une vitesse fulgurante. Elle fit voler la vitre en éclat et frappe la cible en plein tête. L'homme s'écroula à terre, personne ne s'approcha de lui. Mon propriétaire eu un rire froid et commença à me ranger, il ôta ma lunette puis le chargeur et nous rangea dans la boite.
J'étais devenu l'arme d'un meurtrier, moi qui n'avait servi que pour abattre des caribous ou des orignaux. mon honneur était taché, je ne mérite plus que l'on m'appelle fusil de chasse, je suis un assassin, je dois subir la sentence que l'on impose aux assassins...