Définition : du latin petra pierre et oleum huile (soit « huile de pierre »), le pétrole est une roche liquide carbonée, ou huile minérale. Énergie fossile, son exploitation est l’un des piliers de l’économie industrielle contemporaine, car il fournit la quasi totalité des carburants liquides. Le pétrole est aussi souvent appelé or noir en référence à sa couleur et à son coût élevé.
Les principaux pays producteurs de pétrole sont l'Arabie Saoudite, la Russie, les USA, l'Iran, la Chine, les EAU, la Norvège, le Venezuela, le Koweït et le Nigeria.
On arrête là les généralités, pour passer dans un discours moins impersonnel.
Le pétrole est la nouvelle richesse explosant tout au long du XXème siècle. Auparavant, l'or noir était le charbon, utilisé pour tout dans l'industrie puissante naissante (chemins de fer, usines, mines...). Déjà utilisé à petite échelle (comparativement), il commença à prendre son essor avec l'avènement du véhicule automobile. On assiste alors à une ruée sur le nouvel or noir de ce monde. Ce nouvel arrivant, dépassant même l'or dans la culture plébéienne, s'est imposé avec le capitalisme, dont on peut dire qu'il en est le symbole. En effet, la culture tournant autour du fameux liquide est celle de l'argent, de la chance, de l'anticipation... bref, de la réussite économique.
Après avoir abusé de cette énergie, le monde se rend compte des effets néfastes sur l'environnement. Avec la critique de la société moderne, le pétrole est de plus en plus mal vu par la population, mais sa consommation ne diminue pas pour autant. Le fait est qu'on tient la population dépendante du pétrole, présent pratiquement partout. Tout le monde sait pertinemment que la ressource s'épuise d'année en année, mais le marché continue toujours, et on consomme toujours autant. On commence à entrevoir des possibilités de sortie, seulement quand on commence à sentir la merde sous nos pieds.
Il faut signaler aussi le fait que des moteurs alternatifs ont été créés depuis bien longtemps, mais à chaque fois les compagnies pétrolières ont fait capoter les projets via copinage politique (un peu comme Monsanto avec la bouffe, quoi).
Résultat : alors que d'autres exploitations d'énergie sont possibles, on garde le pétrole qui fait tourner les caisses de plusieurs pays et plusieurs grandes compagnies. Symbole du capitalisme, il mourra sûrement avec lui quand les gens décideront d'arrêter de vivre sous les décisions de quelques émirs ou autres magnats. Quand ils en auront marre de voir des hausses ahurissantes du baril parce qu'une poignée de connards ont spéculé, ils commenceront peut-être à réfléchir sur d'autres possibles possibles.
Pour moi, la gestion du pétrole illustre bien à quel point l'homme fait de la merde à n'importe quel prix, par n'importe quel moyen, du moment que l'argent rentre. On commencera sérieusement à changer quand ce sera trop tard, comme toujours.
Donc, vive le pétrole, son règne est loin d'être terminé.
Bon, bah j'peux sortir, maintenant ?