Quand les étoiles pleurent ensemble

Citation :

A vos critiques ! Liam Daläa.

C'est parti alors




Quand les spirales n’aspirent plus,
Quand des cercles de poussière tournoient,
Autour des constellations de lait,
Et que les cyclones n’en finissent plus.

Les spirales qui n'aspirent plus ? Pourquoi pas, mais la présence de "poussière" au vers suivant, me fait penser à des aspirateurs, en forme de spirales certes, mais aspirateurs quand même. Bref je suis pas fan "d'aspirent".
Les constellations de lait
mouais, doit y avoir mieux à faire.


Quand la mort ne mord pas et que la vie se meurt,
intéressant ça, mort/mord;
Peut être que "la vie se meurt" est en revanche trop classique, trop simple.

Quand les vagues se figent en épaves écumantes,
L'image des vagues qui se figent j'aime, mais en "épaves écumantes" ?


Quand l’herbe rougit du sang de la brume,
Que la rosée ne perle plus sur les brins,

Les brins ?

Quand le poète perd sa plume, que le pilote perd son avion.
Quand les bateaux chavirent, que les voiles s‘envolent,

Que les bateaux chavirent, que les voiles se déchirent ?


Quand les sourires se fracassent,

Quand les sourires s'effacent ?

Que ne subsistent que les ricanements,
Quand les rires en échos ne se répercutent plus,

Quand l'échos des rires ne résonne plus ?

Et que les lèvres se gercent puis se soudent.

Je mettrais "se figent" à la place de "se soudent", même si déjà utilisé dans le vers avec les vagues qui se figent.

Quand les dents blanches et pointues
Déchirent le vent d’un sourire charnu.
Que le vent balaye le peu d’humains qu’il y a sur la Terre,
Et que la Terre ne vogue plus dans le ciel

Moi je mettrais ça, mais ça change un peu le sens:

Et que leurs yeux ne se tournent plus vers le ciel
A la recherche d’un monde meilleur.

Quand mon cœur est bercé par la musique des fracas,
La mélodie des météores, des obus,
Le rythme frappant des missiles,
Et les cris stridents des victimes.

Très bonne idée cette strophe, absolument noire. Mais on a le cri strident des victimes qui n'est pas dans l'idée des trois vers précédents. Faudrait mettre un truc du genre (mais je ne suis pas très content de ma proposition): "Et les cris en harmonie des victimes".
Peut être qu'il y aurait une meilleure image en remplaçant "victimes" par "morts".
Pour faire plus "fun" je mettrais "le rythme entraînant des missiles".


Et que le magma de sa langue fourchue

Ce vers je l'enlèverais.




Voilà, voilà
Sinon c'est plutôt bon, mais c'est vrai que ça mériterait quand même quelques retouches.

ps: le titre est plutôt joli

J'aime le titre moi aussi. Shadow a déjà dit pas mal de choses.

Je trouve que le rythme est pas mal sauf dans une phrase qui m'a dérangé:

Citation :

Que ne subsistent que les ricanements

Le rythme est un peu cassé je trouve.

Chouette ! un commentaire !

Tu fais de belles et tentantes propositions, reste à voir si je vais le modifier...
Ton commentaire soulève plusieurs interrogations auxquelles je peinerais à répondre.
Je n'ai pas réfléchi au sens des mes vers, je suis juste parti "en live", et je vous ai mis "en direct" ce que ça a donné, sans le retravailler, ni réfléchir, (j'ai juste corrigé les 3 douzaines de fautes d'orthographe qu'il y avait ^^ Il doit en rester encore.)

Désolé de t'avoir imposé l'image d'aspirateur en spirale dans mon poème... (ce n'était pas l'effet recherché )

Merci encore.

Edit : je viens de voir ton commentaire Gud. Oui, tu as raison, ce vers trébuche un peu dans le flot du poème.
En plus la répétition de "que" dans le même vers est maladroite.

Liam Daläa a écrit:

Désolé de t'avoir imposé l'image d'aspirateur en spirale dans mon poème... (ce n'était pas l'effet recherché )

Si il faut je vais même en faire des cauchemars maintenant...

Citation :

Merci encore.

C'est toujours un plaisir de te lire

Deuxième round.



Première remarque : trop de répétitions. Qu'on aime ou pas, les "quand" et les "que" alourdissent la lecture. C'est évidemment volontaire, mais j'appelle ça, communément, une "sale manie". Dommage, car le texte en lui-même va bien plus loin que ces répétitions.



Quand les vagues se figent en épaves écumantes,

J'aime beaucoup l'image, même si j'aurais mis "des épaves d'écumes", puisque "écumantes" peut éventuellement souligner de la vie dans les vagues (fantaisistes ? Hum...j'ai rien dit).



Et que les oiseaux tombent comme les fleurs de nuit.

Joli, mais qu'est-ce que ça veut dire ?



Quand le poète perd sa plume, que le pilote perd son avion.

Référence à Saint-Ex' ? C'est le monde qui l'a perdu, et non l'inverse...



Que les bombes fusent comme des gouttes de pluie.

La comparaison est efficace, simplement le verbe peut-être changé pour accentuer la comparaison, non ?



Quand volent en éclat les poumons de verre,
Qu’explosent les cœurs trop fous
Qui coulent dans la lave des volcans de larmes,
Et que le magma de sa langue fourchue
Caresse les plaies béantes de mon âme qui hurle.

Très (trop) lyrique, mais j'aime bien.



Pareil que pour l'autre, j'aime moyennement la forme, et surtout le rythme quasi absent si on occulte les répétitions...les images sont plutôt bien choisies, tournées, même un peu trop. Autre défaut, on peut se perdre parfois dans le sens...on comprend certains morceaux, mais globalement je ne vois pas. Peut-être pourras-tu m'éclairer ?

Merci Mario !

( je ne peux pas t'éclairer je ne m'éclaire pas moi même)

Je réagirai plus tard. Révisions !

J'aime bien, mais je ne suis pas fan de poésies et je ne m'y connais pas donc je peux pas te dire si c'est bien ou pas.

Quant la mort ne mord plus et que la vie se meurt

J'aime bien l'image.

Personnellement, je trouve le texte magnifique. Je n'ai pas honte de dire que je l'ai lu et relu plusieurs fois avant d'aborder les commentaires.
Mais, Shadow, je te trouve un peu dur ^^ Je vois, pour ma part, la simplicité des mots employés comme une force. Et quand je l'ai lu, je me suis senti transporter et c'est comme si je pouvais apercevoir ces images en face de moi.
Cependant, c'est vrai que le vers du magma me semble un peu décalé, si ce n'est futile.

Pour faire bref.. Merci Liam pour ce petit moment de bonheur

korn-riel a écrit:

Mais, Shadow, je te trouve un peu dur ^^

C'est la subjectivité de la poésie. Et si certains vers que j'ai relevé comme "faibles" t'ont plu, et bien, c'en est la preuve, et tant mieux.
Mais je suis "dur" parce que c'est bien écrit, donc faut aller chercher de plus en plus dans le détail.

Je vous remercie pour vos commentaires. (Que, personnellement, je ne trouve pas si durs que ça.)