Hiver

Cristaux de glace, flocons de neige,
Tourbillonant au gré du vent,
Tombent lentement du ciel blanc,
Elégamment sur ma peau beige.

Discrètement sans aucun bruit,
Sans réveiller les villages endormis
Qui éclairent la montagne, la nuit,
La montagne qui a préparé son lit.

Les ruisseaux dévalant les flancs
Gèlent, l'eau se met à stagner,
Deviennent des miroirs rayonnants
Où la lune vient se refléter.

C'est ainsi qu'est décrite
La saison la plus belle, la plus magique sur Terre,
C'est ainsi qu'est écrite
De ma plume le cycle que l'on appelle Hiver

Un peu court

Bakselball a écrit:

Un peu court

*rallonge la corde, et fait le nœud coulant*

Le coup de l'autocritique, c'est pas mal trouvé

La longueur n'est pas un problème, j'ai vu des poèmes de poètes reconnus plus courts que ça.

Par contre techniquement il y a quelques faiblesses, simplicités, voir erreurs.

Élégamment sur ma peau beige.

J'ai l'impression que le vers tombe sans grande liaison avec le vers d'avant. Et puis la "peau beige", y a la rime avec "neige" mais bon...


Qui éclairent la montagne, la nuit,
La montagne qui a préparé son lit.


L'énumération "montagne, nuit", suivie de la répétition de "montagne" me gène.


Les ruisseaux dévalant les flancs
Gèlent, l'eau se met à stagner,
Deviennent des miroirs rayonnants
Où la lune vient se refléter.


Le rejet de "gèlent" est assez violent, au niveau du rythme.
On reprend au troisième vers avec "deviennent" mais entre temps on a parlé de l'eau qui stagne, du coup on perd le sujet de vue, ça m'a fait relire deux vers en arrière pour retrouver le sujet de "deviennent"

Sur le reste ça a l'air de passer.

Tant pis je sais qu'il n'est pas super mais bon ...

Comme The shadow, je pense que la longueur n'est pas un problème. Le poème est quand même bon, il y a du travail.

J'ai eu du mal aussi avec la peau beige. Sinon, je préfère le "premier baiser".
Il a plus d'aura poétique que celui-ci.
Continue ! Ne t'arrête pas. Tu vas t'améliorer.