Le monde d'Arkashile

Un vent sec et froid, un temps pluvieux qui rendrait maussade un homme qui vient de gagner à la loterie, c'était la journée typique du mois de novembre.
Clay marchait quelque part dans le Central Park. La vie pour lui n'avait plus de sens, après ce message reçu sur son téléphone en provenance de sa petite amie avec laquelle il prévoyait de se mettre en ménage après sept mois où ils étaient restés «chacun chez soi». C'est vrai que ces dernier temps, ce n'était plus comme avant. Il se disputait sans cesse pour des détails et ça avait failli à mainte reprise casser la belle histoire qu'ils vivaient ensemble. Mais cette fois-ci, il savait que c'était fini. Le message disait : «Je t'aime, mais on ne se supporte plus. Ça ne peut plus continuer entre nous, au revoir Clay.»
Clay n'arrivait pas à se faire une raison, pourtant il fallait. Tout ce qu'il mangeait n'avait plus de goût, il était tout le temps de mauvaise humeur. Il était dans son appartement à longueur de journée, à pleurnicher sur son sort et en attendant que la mort vienne le prendre. Mais elle ne venait pas. Clay était conscient que son comportement était absurde, malgré tout, il continuait.

*

Sa main tenait fermement un Colt 45, un doigt sur la détente, le canon dirigé sur sa tête.
Il tenait fermement son médaillon que son père lui avait offert.
Pourquoi continuer à vivre si sa vie n'avait plus de sens ?
C'est là que tout se produisit.
A minuit pile, il allait tirer. 5...4...3...2...1...
Mais il n'y eut pas de coup de feu.
Il vit un faisceau de lumière blanche, elle se rapprochait sans cesse ...
Il était paralysé, par la peur sans doute.
Il y pénétra, et il perdit connaissance...


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