Allez, je met quelques textes ce soir, voilà le premier...je prendrai vos avis avec plaisir. (C'est toujours un paragraphe un peu lourd...la forme sera retravaillée un jour je l'espère !)
Le caniveau où se versait tes larmes, les doux sanglots de tes fous et leurs armes, tu t'abandonne sur les pavés froids, tes plaies s'affolent, le sang s'érige en roi. Et sur ce sol, rougissant de tes pas, toi, frémissante, comme la pluie tu t'abats. Et laissée morte par le fruit du Malin, tu ferme la porte sur ton lendemain. Dans cette rue qui te mène au salut, tu as chuté, happée par l'inconnu. Le nez en l'air, putain la vie est loin, ouvre les yeux, tes rêveries ne sont rien ! Hier pourtant, le soleil était grand...tu riais avec lui et caressais le vent. Tu volais dans la nuit et crachait sur la lune, cette étoile de mer dans l'océan nocturne. Hier pourtant, tu croyais en ces gens...merde t'avais foi dans ce monde vaillant. Tu priais tous ces dieux pour sauver un mendiant, sans penser qu'avec eux, c'était donnant donnant. Hier pourtant, tu brillais jusqu'au jour, l'âme en avant, défiant l'astre qui court. Hier encore, tu restais une enfant. Une "Peter Pan" face au grand con de temps. Mais vois-tu ce que t'offre l'imprévu ? Un saut dans le gouffre de l'amer avenue ! Pauvre petite, la naïveté t'ennivre...et maintenant, fiévreuse, ton corps se fait givre. Pauvre gamine, bouffée par ses idées...tu tutoie les démons, ces chimères du passé. Alors, ouvre les yeux ! Laisse éclore en chemin tes deux fleurs si bleues ! Et enfin, oublie l'hier aveugle qui a pu te porter. Et putain fuis l'hiver que seule, tu n'as pas supporté. Et ose regarder, dans la furieuse vérité, ma main qui de ce bleu, veut faire sa moitié.