Un texte plus musical encore une fois..
Si on t’avait dit que le chemin était si court,
Si on t’avait dit que le monde te tournait autour,
Si on t’avait dit que le soleil blessait le jour,
Si on t’avait dit que ses plaies se refermeraient un jour…
Que serait-il resté, de ton envie ? De tes coup de pieds lancés à l’infini ?
Quand aurais-tu crié face à la vie ? Qui aurais-tu appelé toute la nuit ?
Savais-tu seulement que le sang du temps coulait derrière ton front ?
Aurais-tu vu le vent, combattant dans tes poumons ?
Alors petite, je te dis viens, viens vite !
Arraches-toi de la rue, de ces hordes perdues !
Par la main je t’entraîne vers le grand inconnu !
Découvrons la nuit et ses étoiles, avalons ses pépites !
Si on t’avait dit déjà que le combat venait d’en haut,
Si on t’avait dit que le ciel aurait ton dernier mot,
Si on t’avait dit le passé que tu portes,
Si on t’avait dit le fardeau d’être morte…
Mais moi je te tiens devant le gouffre du monde,
Alors n’écoutes plus les sages fous et immondes,
Je te tends la vie, inconnue que tu fuis,
Découvres ce qu’elle cache avant de perdre appui !
Alors petite, je te dis viens, viens vite !
Arraches-toi de la rue, de ces hordes perdues !
Par la main je t’entraîne vers le grand inconnu !
Découvrons la nuit et ses étoiles, avalons ses pépites !