Je %$@ t'aime

Voilà, ça ne casse pas des briques mais ça me tient à cœur.




Assis sur un banc, à la lumière électrique d’un boyau de béton, dans un brouhaha permanent,
un jeune homme timide discute avec une fille magnifique.


- Tu sais, j'ai quelque chose à te dire...

« Ce smartphone au prix hallucinant a l'écran 3.2 pouces du One Touch 918D.
Il s’agit, comme le One Touch 995 Ultra, d’un écran tactile dual-touch,
avec une dalle TFT-LCD d’une résolution QVGA (320 x 480) et d’une densité de 180 pixels par pouce ! »

- Et ça fait longtemps que je voulais te le dire...

« Il sera bientôt votre outil indispensable avec sa tranche haute disposant d‘un port
jack 3.5 mm, et la tranche gauche, d’un port micro USB ! »

- En fait...

« L’espace de stockage interne totale du One Touch 918D est de 512 mo,
avec Android et les applications installées de base par Alcatel One Touch, il y a jusqu’à 160 mo.
Et on a la possibilité de déplacer certaines applications sur la carte SD depuis FroYo ! »

- Enfin… Tu sais…

« Le One Touch 918D fonctionne avec Android Gingerbread, et même en version 2.3.5. »

- Je…

« Le petit One Touch 918D est animé par processeur Qualcomm MSM 7227 cadencé à 650 MHz
et soutenu par 256 mo de RAM, du côté GPU c’est un Adreno 200.
On retrouve ce type de configuration chez les HTC Wildfire/Wildfire S, ou Samsung Ace/Gio ! »

- Je t’…

« À l’avant, on retrouve un petit écran LCD de 3.2 pouces, sous cet écran, il y a 3 touches capacitives
(Menu, Recherche et Retour), puis en dessous de ces trois touches, il y a le bouton physique Home.
Très bon rétro-éclairage des boutons, pratique lorsque vous vous retrouvez dans le noir. »

- Non, rien. Oublie.


*

Spoiler:

Tout est tomate en ce pays ! Liam Daläa.

ça me fait penser à une scène, dans un métro, dans un roman d'anticipation, je ne sais plus le quel...

Dur...

Je ne vois pas de quel roman tu veux parler, Gudule. Du Bradbury ?

J'aime bien ton commentaire, The Shadow.

Je vois la provocation, et surtout l'exagération. Exagération parce qu'on n'a pas affaire à un dialogue à proprement parler, ce qui ne rend pas justice à l'idée initiale motivant le texte.

Certes, y'a pas de poésie ou de talent gâché, il n'y a que du vide.
C'est tout de suite moins frustrant que si j'avais fais un effort poétique dans le dialogue. Mais, en même temps, j'ai voulu faire réaliste, des mots simples qui sont prononcés, au fond, dans une situation bien banale. Le message du coup n'est pas "La publicité/le langage informatique tue la poésie dans la société."
mais plutôt "Il n'y plus beaucoup de poésie dans la société, et la publicité/le langage informatique n'arrangent pas les choses..."

Ah ?

SI((((1-((B9^(1/B21))*((1-B17)^(1/B21))))/(1-((B9^(10/B21))*((1-B17)^(10/B21)))))*B13)>E18;E18;(((1-((B9^(1/B21))*((1-B17)^(1/B21))))/(1-((B9^(10/B21))*((1-B17)^(10/B21)))))*B13))

Parfaitement !

(Ceci dit, il n'est pas à exclure que la loi de la finale trochaïque, n'est pas à confondre avec la loi de l'antépénultième longue accentuée. L'une est entièrement acceptable en terme d'occlusive dorso-plalatale (Tu sais bien, quand le dos de la langue vient délicatement se plaquer contre le palais osseux !), tandis que l'autre n'est ni une constructive prédorso-alvéolaire, ni une articulation vélaire capable d'énoncer le moindre son pharingal.)

(Oui, bien que cela dépende du référentiel dans lequel on se place, catalysternaïque, somme toute très proche de celui adopté par les défenseurs du néo-markovianisme post-ravianique, ou mésocéphalique.
D'ailleurs on retrouve cet axiome, assez intuitif, en dérivant le résultat de cette équation, sous contraintes stochastiques: ((1-((B9^(1/B21))*((1-B1XX7)^(1/B21))))/(1-((B9^(10/B21))*((1-BXXXX(XX)-1XX.....rS17)^(10/B21)))))*B13)

Mais c'est horrible. Inhumain ! Vous prétendez que le taux astéroïdal de protomolécule de saccaroside systo-disyléohidé est d'un importance moindre !
Mais avez-vous vraiment saisi ne serait-ce que l'importance d'une glace au chocolat ?!
Sur ce, retenez que H = 6,626068 × 10-34 m2 kg / s.

Cher confrère, je comprends votre réaction, mais il faut garder en mémoire que si l'on pondère par un paramètre trop élevé l'Aspinoz en base septentrienne l'accroissement marginal du taux astéroïdal de protomolécule de saccaroside systo-disyléohidé devient presque nul, sous hypothèse de convexité cigüienne altérosidoïdique.
Quant à l'importance d'une glace au chocolat je vous répondrais qu'en vertu du paradoxe de Femri nous avons:
B^n(t,\O)=\f{t-Tk/n}{(Tk+1)/n-Tk/n} (B(T(k+1)/n,t)-B(TX'X(Xk/n)))= Z
Avec X'= X + u où u varie aléatoirement selon un processus markovien
Il en résulte donc que la vanille a une plus grande influence sur l'Aspinoz, surtout lorsqu'on y ajoute des morceaux de caramel.

Notez, mon cher, cet ancien dicton qui saura probablement mettre fin à votre raisonnement aspinoziphile sommaire : "Qui résulte d'une crase porte la coronis."

Je note quelques petites erreurs sur votre paradoxe : κB^γα^n(t,\O)=\f{t-θόTk/n}{(Tk+1)/n-Tk/n} (B(T(k+1)/n,t)-B(TXκἀ'X(Xk/n)))= Zα Ce qui rectifie et hausse notre résultat gustatif d'un paroxiton souscrit, et d'une fine rondelle de banane séchée.

halte, je m'insurge !
la vanille additionné de morceaux de caramel a une influence quasi nulle sur l'Aspinoz.
Car comme vous le savez peut-être, le coefficient sous-directionnel archanéique de la vanille est de :
C/v{Bf'-Bf+(KrC*9)}/{(Pf'#0.185)DF*10^74}--1.4787445┘x+[F~G]
Or, le caramel a un coefficient sous-directionnel archanéique de :
([f*g]±y'/y)*{¾*9.7}

Si l'on additionne le coefficient de la vanille moins celui du caramel, que l'on soustrait bien sur l'âge du capitaine, on obtient alors une inertie différentielle de l'ordre de 0-ø-∞

Ce qui prouve donc que la vanille additionné de caramel a moins d’influence sur Aspinoz que la glace au chocolat.

sur ce...

Oui, mais:
S_{i = 1}^{n-1} \f//{f(x_i) + f(x_{i+1})}{2}\t¤ p = \s_{i = 2}^{n-1} f(x_i)\t*µ p + \f(µ)*{f(x_1) + f(x_n)}{2}\t = S(p)

De plus il faut prendre en compte l'aptitude réceptionelle panatale d'un individu moyen, ce qui peut légèrement biaiser les résultats au vu des estimations dorso-plalatale. A fortiori si on intègre une contrainte de dépérissement ethylènoïque du taux de phényléthylamine et de tryptophane les conclusions peuvent être sensiblement différentes.

Tu te place là dans un référentiel très archaïque et il faut voir ce problème sous un angle beaucoup plus prosatoïque. En effet si l'on prend en cause les aspects concrets de tout cela, on peut s'apercevoir que le dépérissement ethylènoïque n'est que la partie émergé de se sorbet vanille chocolat caramel !
On peut considérer que l'équation éthylanique 0*[{[f'*ø]/0.154214^74_5}-∞ ] revient à dire que 1=0, ce qui est parfaitement ridicule !
Tout ça pour dire que sous un angle tout à fait prosatoïque, 0-ø-∞ peut très bien être égal à S(p).

(au fait, ce n'est pas (Pf'#0.185) mais (Pf'#0.158) --->petite étourderie de ma part)

Bon, je fais de la pub, mais je suis en train d'écrire un nouvel article sur mon blog, et voici l'un des paragraphes, qui concerne directement cette discussion.




Les jeunes poètes anonymes de ma génération ont quelques décennies de retard. Ils sont restés au stade du minitel, de la carte postale, du téléphone fixe à roulette, alors qu'ils vivent continuellement entre le dernier IPhone, IMac et autres drogues consuméristes qui durent trois ou quatre ans, quand la mode ne les a pas tués avant. Mais parce que ce monde n'est pas le leur, qu'on le dit laid, absurde et dépourvu de beauté, ils effectuent pratiquement tous d'un bon pas un retour en arrière, une stagnation assumée, sous prétexte que les termes cybernétique, logiciel, programme, processeur, carte mémoire, pixel, url, disque dur, wifi, codage, http, micro, nano, cyborg, download ou configuration ne relèvent aucunement du langage poétique. Et ce sont les mêmes qui viendront dire, la bouche fleurie de bonnes pensées, que la poésie n'est que liberté et nouveauté. La nouveauté fut déjà couchée par leurs pères, mais on en remet une petite, un peu différente, plus mièvre, moins belle, encore moins porteuse de sens, et pour tout dire d'un ennui souvent torturé. On écrit les mêmes choses, quelques fulgurances en plus, et on prend ces haillons pour des voies toutes tracées vers l'inconnu. La poésie pleure sur elle-même, se plaint de sa défaite face à la technique, au temps qui presse les gens en jus de vinaigre, au virtuel au visuel aux politicards aux bien-pensants aux maisons d'éditions aux écrivains connus et à tous les enfoirés qui ne comprennent pas la beauté de leur monde dont on parle encore, mais dans nos manuels d'histoire. Je ne dis pas qu'il faut écrire pour plaire, encore moins pour plaire aux lecteurs de Musso ou Lévy, entendons-nous. Mais il faut se saisir de l'époque, prendre le réel en tout ce qu'il est pour le transcender. Il n'y a pas de jugement à poser entre une poésie anglaise victorienne et les vers issus de Google. L'époque n'est pas coupable de la fuite poétique vers les abysses du mutisme, seuls les poètes le sont. Incapables d'innovation, de prise en main du réel progrès, le style est désormais cloisonné entre le sentimentalisme égocentrique ou l'onirisme révolutionnaire, deux fléaux majeurs de la mort de la poésie qui clignote pourtant sur tous nos écrans. Fatal Error. Bien sûr, cela n'empêche en rien la fascination pour les mythologies, les religions, la contemplation, la joie du sentiment amoureux, les rencontres et la misère croissante, mais il manque ce qui constitue nos quotidiens qu'on tente à chaque instant de peindre en vers de beauté. Il en reste, de la beauté à travailler, mais il faut revoir nos fonds d'écran.


in Aero Ravarmy (Sgundo)

Hum...

Je suppose que tu as nuancemment raison.