L’indifférence,
Il est des parfums doux pareils à l’allégresse
Où je m’étais noyée dans un rêve pénétrant
Mais ce fugitif instant devint si frustrant,
Que je n’avais point vu arriver cette ogresse
Elle meurtrit mon cœur de douleur et de tristesse !
De ces beaux jours d’été, de ces soirs enivrants,
Il ne restait rien que des hivers navrants
Succédant à jamais à mes cris de détresse !
Mon âme frémissait dans ce brûlant exil,
J’étais si oppressée par ce songe puéril !
Dans ce vil abandon et cette indifférence,
Mon esprit orgueilleux caressait vain espoir
Au tréfonds de mes yeux, ne restaient plus qu’errance,
Des flots de larmes aux affres du désespoir !
Lucienne le 05.02.2013