Poètes et écrivain·e·s du Monde
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Bienvenue à l'Académie !
 
AccueilPortailAnnexeNos partenairesS'enregistrerConnexion
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

 

 new-port heaven

Aller en bas 
AuteurMessage
Eli Wallace
Ecrivain
Eli Wallace



new-port heaven Empty
MessageSujet: new-port heaven   new-port heaven I_icon_minitimeVen 15 Nov - 0:02



Episode 1 : une mort suspecte

Quai de new-port heaven, 9h35

L’inspecteur d’Urbino venait d’arriver sur les quais, son adjoint avait précisé qu’il avait reçu un coup de téléphone sur un cadavre flottant près des quais, d’après la première identification, il s’agissait de l’agent 24, un homme chargé d’infiltrer un cartel de drogue sévissant sur le port. Cela faisait maintenant cinq jours que l’agent 24 n’avait pas émis de rapport, ce qui paraissait maintenant logique pour l’inspecteur, puisque selon le légiste, la mort était survenue il y a environ quatre jours.
Le légiste fit embarquer le corps, et l’inspecteur demanda un examen de la scène à la section scientifique, puis il remonta dans sa voiture et se dirigea vers le commissariat pour faire son rapport. Selon lui aucun doute possible, il s’agissait des hommes de mains de Vitorio Fellers, un richissime homme d’affaire qui travaille avec la mafia, mais l’inspecteur n’avait eu aucune preuve suffisamment importante pour faire tomber Mr Fellers.

Tour Fellers, 29éme étage, loft de Mr & Mme Fellers, 10h20

Vittorio était assis à son bureau, en pleine discussion avec Miguel, son directeur financier, quand sa messagerie lui indiqua un nouveau message. Il provenait de Barci&sons, une couverture de ses hommes de mains, le message l’informé que la transaction relative au rachat de bluefire était effectué et qu’ils attendaient de nouvelle instructions. Vittorio sourit, décrocha son téléphone et ordonna de faire appareiller le Dream of wings pour sa destination.
Puis il reprit sa discussion avec Miguel, sur le possible achat d’un nouveau yacht, l’ancien ne lui plaisant plus.

- Miguel, comprend moi, 3 cabines ce n’est pas suffisant, et puis je te ferais remarquer qu’il commence à se faire vieux, je l’ai acheté il y a 12 ans…
- Oui, je sais, mais ce ne sont pas les prix qui m’inquiète, c’est plus le fisc et ce fouille merde d’inspecteur, il serait capable de faire une saisi, si il découvre d’où vient l’argent.
- Miguel, je te paye pour ça, non ? pour que tu blanchisses mon argent et qu’il ait l’air tous ce qui a de plus légal.

Miguel prit un peu de temps pour répondre, puis il dit qu’il avait une idée en tête, quitta le bureau de Vitorio et rejoignit le sien huit étages plus bas.

Vitorio regarda dans le miroir , il aimait se contempler, sa barbe parfaitement bien coupé et se élégant costume italien fait sur mesure, mais ce qu’il préféré chez lui par-dessus tout, c’était ses yeux ; depuis son plus jeune âge, il avait eu des compliment dessus, ses iris d’un bleu profond, lui avait toujours permis de se faire remarquer pour sa beauté et son élégance. Comme disait certain, Vitorio était le bandit le plus respectable et le plus charmant de tout New-port.

Tour Fellers,  25 étage appartement de Pedrito, 11h00

La lumière du jour, n’avait pas réveillé Pedrito, le neveu de Vittorio, en effet il avait fait installer sur ses vitres un système pour définir la luminosité telle qu’il la voulait et en l’occurrence après une nuit de folie avec Helena, au club Arch, puis dans l’appartement de cette dernière, il avait besoin de sommeil.
Cependant malgré qu’il avait précisé qu’on ne le dérange pas, Meritch, son voisin accessoirement dealer de drogue et tout comme lui amateur de voiture de sport, avait prit la décision de le reveiller :

- Pedrito, réveille-toi, il faut absolument que tu vienne voir ça.
- Va te faire foutre j’ai eu une nuit plus que mouvementé, alors laisse moi dormir.
- Et si je te dis que la commande spéciale que j’avais faite viens d’arriver, répondit Meritch sur un ton excité.
- Je m’en fous de ton matos, qu’il serrait d’une excellente qualité, que tu devrais quand même aller te faire foutre, j’ai sommeil, tu ne sais pas lire les écriteaux sur les portes ?
- Bon, eh bien, si tu le prend ainsi, je vais donc aller proposer au docteur Francesco, pour essayer la CCR de chez Koenigsegg qui vient d’être livrée, dit Meritch
en faisant mine de s’en aller
- De quoi… attend, une minute, dit Pedrito en se redressant immédiatement, tu m’avais pas dit qu’il y a avait une Koenigsegg dans l’histoire, là ça change la donne.

Meritch, lui fit un sourire, et lui dit « tu as cinq minutes pour me rejoindre, après ça je serai partis et tu n’auras pas le plaisir de le conduire. », il quitta la pièce, laissant Pedrito à moitié en train de rêver, une Koenigsegg, un rêve pour lui, depuis l’interdiction de dépasser les 90 km/h sur la voie express.
Les propriétaires de voitures sportives de classes supérieures les avaient pour la plus part était remisé au garage. Mais une CCX, il n’allait manquer ça pour rien au monde.
Il sortit du lit en trombe, sniffa un rail de poudre pour se réveiller, puis il se passa de l’eau sur le visage et se changea, enfila un tee-shirt col en V, un jean et une paire de tennis en toile, il attrapa au vol ses lunettes de soleil et sa veste en cuir.
Puis il courut jusqu’à l’ascenseur impatient de monter dans le nouveau bolide de Meritch, la cabine s’ébranla et commença sa descente. Il se recoiffa dans la glace de la luxueuse cabine et se précipita à l’extérieur dès que celle-ci s’ouvrit. Pour tomber nez à nez avec l’inspecteur de Police d’Urbino, Pedrito se dit en lui-même, « bordel, qu’est-ce que ce casse couille fais ici… », L’inspecteur le salua et lui tendit une main que Pedrito serra avant de partir assez vite puisque Meritch l’attendais devant le bâtiment. Il ouvrit les portes à doubles battants et mis ses lunettes de soleil, avança vers la voiture pour voir Meritch lui passer les clés et lui dire « tu conduits, je te dois bien ça ». Pedrito n’en croyait pas ses yeux, il monta côté conducteur, mis le moteur en marche et fut subjugué par le bruit du moteur, il appuya sur la pédale et traversa le pont qui permettais d’aller à l’ancienne piste d’atterrissage pour voir ce que la cette voiture valait vraiment.

L’inspecteur d’Urbino fut un peu surpris par le fait que Pedrito ait été aussi pressé, après tous, ce n’était pas ses affaires, il était là pour s’entretenir avec Vittorio Fellers, sur le fait que le cadavre d’un officier de police avait été retrouvé près de ses entrepôts. La porte de la cabine s’ouvrit au 20 étages, siège de la compagnie Fellers Inc., il avança jusqu’à la secrétaire pour demander à voir Mr Fellers, elle lui répondit qu’il était absent pour le moment, l’inspecteur fut surpris mais demanda alors à voir le n°2 de l’entreprise, c’est à ce moment que les portes de l’ascenseur s’ouvrir pour laisser sortir Vittorio Fellers dans un superbe costume 3 pièces gris taillé sur mesure, il traversa le hall, s’arrêta, se retourna, vit l’inspecteur, et s’adressa à lui :
- Inspecteur d’Urbino, quel bon vent vous amène ? aurais-je oublié de payer ma contribution pour la chorale de police ?
- Non, je viens pour quelque chose d’autre, en fait-il s’agit de …
Ne le laissant pas terminer, Mr Fellers répondit du tac au tac
- Laissez-moi deviner, mon neveu a encore fait un excès de vitesse ? ou bien s’agirait-il de ma sœur qui a fait un chèque en blanc ?
- Non plus Mr Fellers, en fait je suis là pour vous présenter cette requête du tribunal pour avoir accès à vos données de vidéo surveillance de vos entrepôts sur le port.
- Vous n’aviez pas besoin de me présenter un requête du tribunal, vous savez parfaitement que je fais toujours ce que je peux pour aider la police, mon chef de la sécurité vous les ferra parvenir dans le courant de la journée par coursier… est-ce tout inspecteur ?
- Eh bien, il semblerait que oui, je vous souhaite une bonne journée alors, au revoir Mr Fellers.
Dit-il après avoir fait demi-tour et s’être engouffré dans l’ascenseur.
Vittorio entra dans son bureau, s’assit à son bureau en bois massif, fit pivoter sa chaise et regarda la ville de New-port heaven. Il resta quelques instants à observer les immeubles de bureaux, le port sur sa gauche et la campagne environnante à plusieurs dizaines de kilomètres. Après de nombreuses minutes à regarder par la fenêtre, Vittorio se leva et alla vers un des placards de son bureau, qu’il déverrouilla, et en sortit un téléphone, il l’alluma et le déverrouilla, puis envoya un message au seul numéro en mémoire « café, a mille trois cent vingt-deux, lieu habituel ». Puis il éteignit le téléphone et le replaça dans le coffre et referma le placard.


Revenir en haut Aller en bas
 
new-port heaven
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le port de l'uniforme

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poètes et écrivain·e·s du Monde :: 
Fictions & Romans
 :: Policier
-
Sauter vers: