J'ai surtout refait le début la fin nickel, lol
J'aime bien, j'ai du le dire...
Ambre. Génésobiographie.
Je crois que c'est mon plus long texte en vers.
C'est de sa faute.
Un jour, j'ai rencontré une fille
Une fille insaisissable.
Elle inspira toute ma poésie.
Un jour, j'ai cru que je l'avais saisi.
Un jour, j'ai compris que non.
Illusion. Désillusion.
Mais cette fille restait,
Comme un tremblement de lèvre.
Elle me tuait avec brûlance,
Comme une épilepsie du cœur.
Elle était brune. Ephélidiaque.
Sa peau, univers doux
D’électricité haute tension.
Danger de mort.
Elle me tuait totalement. Elle ma réalité
Elle mon rêve.
Elle était et mon rêve elle
Elle et moi
Elle, et ma réalité
Ma réalité elle et moi.
Elle était ma rêvalité même
Haute tension. Danger de mort.
Alors.
Le jour où j'ai compris que non.
Le jour de la grande désillusion des illusions.
J'ai compris que j'étais mort depuis déjà longtemps.
Et ça faisait très mal de ne le savoir qu'après.
Un mort ça ne souffre pas.
Mais un mort qui ne le sait pas encore
Et qui vit sans savoir qu'il est mort
Puis qui s'en aperçoit,
Ça souffre énormément.
C'est comme une clef de bras dans les entrailles
Une leucémie des larmes dans le profond de l’œil
C'est comme une seringue dans le crâne
Un crâne dans un pressoir et tout ça dans le cœur.
Mais après.
J'ai pleuré tellement de chansons liquides et froides
J'ai raturé tellement de ratures et de rognures d'ongle
J'ai suicidé tellement d'absurdités absurdes dans leurs absurdités
La douleur était devenu si banale et nouvelle à chaque fois,
Oui, la douleur était devenue si banale et nouvelle à chaque fois,
Que j'ai bredouillé son nom.
Non pas celui de la douleur, ni de l'absurde
Ni de la fille, mais celui de l'espoir que j'ai nommé folie.
Puis que j'ai nommé Coline.
Puis que j'ai nommé folie à nouveau.
Enfin, j'ai regardé mes deux mains froides
Elles ne faisaient plus rien de vrai
Alors j'ai pris chacun de mes doigts pour les punir
Et j'ai tapé violemment sur mon clavier
Sans raison. Sans aucune raison.
Et c'est dans ce chaos imaginaire que je l'ai rencontré.
Ambre. Elle s’appelait Ambre. Ambre. Sans raison.
Elle n'existait pas, c'était son seul défaut.
Je lui ai excusé ce manquement et je l'ai embrassé.
Je l'ai embrassé encore et encore.
Elle n'existait vraiment pas.
Elle n'avait ni de mains ni de lèvres.
Mais j'existais assez pour deux.
Et putain de merde
Elle était plus belle que tout mes vers.
C'est pour cela que je l'annonce solennellement
A partir d’aujourd’hui, Ambre, Ambre sans Ombre,
Ambre folie, Ambre au nez fou, Ambre de Sang,
Ambre d’Entrailles : devient ma Muse.
Ambre.
Devient mon trambrement de lèvre.
Ma Muse haute tension
Ma Muse Artificielle.