Je vais le faire crier dans un bar Ô bout du pont :
Les garçons chassent en meute
Et moi je suis un loup sans frère.
Les filles chassent en meute
Et les louves solitaires
Rêvent, pensent, pieutent
Dans le fond des tanières.
Je suis un loup sans frère
Et les louves solitaires
Sollitent quand je chanffre et souffrent
Quand je cambre sous le soufre
et le camphre, ou la craie des Barus.
A l'or, baryton, je cri, aux belles Russes,
Aux cheveux chevauchant, alors, achevé,
Je cri des mots chauds démenés, déchaînés,
De toutes mes forces focales
Vocalisées sur leur bouches ovales
Les filles chassent en meute
Et les louves solitaires
Rêvent, pensent, pieutent
Dans le fond des tanières :
- Que les garçons chassent en meute !
- Que les filles chassent en meute !
- Et que les meutes aillent chasser en meute !
- Ô combien d'autres louveut'
- Ô t' encercle, Ô t'encycles et Ô t'emmerdent ?!
- Ô combien de belles âmes Ô se perdent ?!
- Je suis fou... Ô que je n'en sais rien. Enfin...
- Enfin... Que je suis saoul, Ô que je le sais bien.
Mais les garçons chassent en meute
Et moi je reste un loup sans frère
Les filles chassent toujours en meute
Et les louves bel et bien belles, et bien solitaires
Rêvent, chantent, pensent, dansent, pieutent
Mais restent et demeurent
Muettes sans se taire
Et vivent et se meurent
Dans le fond des tanières.
Je souhaite bonne chance au crieur. Soyez tomatazurithrope. Liam Daläa.