Tiens, ces quelques lignes m'ont rappelé l'idée qu'avait dégagé un poème d'un poète posté sur un autre forum:
Il se cache dans les rencontres une multitude de planètes
avec ses galets et ses plages imprégnés d’usages
où j’y déploie mon armée
Ces reliefs qui s’affaissent sur mon passage
me proclament roi d’une journée et j’attaque
à coup de flammes, j’embrase l’essence
Il faut qu’elle brille et m’attire lorsque je serai parti
C’est bien le seul moment où je peux m’ouvrir en deux
laisser entrer les quelques reflux de l’humanité
aussi facilement que l’on vide ses poches de souvenirs
à l’aube lorsque rien n’a commencé
et que l’homme d’hier peut encore se manifester
C’est que dans le silence qui se fait sentir à l’arrêt
mon corps me tracasse, aussi bien que la fissure du pain rassis pour le mendiant
Toutes ces contraintes qui me cloîtrent hermétiquement du monde
comme des névroses qui se cristalliseraient en profondeur
Une poubelle pour les médecins qui se cassent les os en essayant d’entrer
Le corps, un immeuble qui tient sur un pied, construit d’empilement d’idées ivres
avec ses ascenseurs remplis de passagers et miroir du problème
Mais où sont donc passés les ouvriers
Peut être coincés dans un autre ascenseur caché dont le doigt inconscient
s’est bien gardé de débloquer
Quelque fois j’en aperçois quelque uns par la fenêtre
ils font mine d’être occupés
Sinon si j'ai une critique à faire sur ces quelques lignes, ce serait sur le fait que c'est une accumulation d'actions, sans contexte, sans idée directrice, sans objectif vers lequel mener le lecteur. Il n'y a ni jeu sur le sens, ni jeu sur les sonorités.
Pour moi ce texte ne peut se suffir à lui seul, ce ne peut être qu'au mieux le fragment d'une oeuvre plus grande et aboutie.