Même dans le plus petit des Ensembles

A la base c'était pour faire dire quelque-chose à ma sœur jumelle blonde, mais finalement, je le préfère ici.










Je sais ce que les humains valent
Et je m'efforce à vivre chaque instant
Chaque minute
Comme la Seconde Guerre Mondiale


Ne soyons pas de ces enfants trébuchants
Qui décident lorsqu'ils chutent
D'arrêter de marcher
Que c'est trop dangereux
Et qui s'exclament — malheureux —
Qu'il vaut bien mieux ramper.

Je ne dis pas cette phrase banale
Qu'il faut apprendre de ses erreurs
Non, je sais ce que les humains valent
Au delà de la haine et de la peur

Nos erreurs sont inexcusables. Mais...
Ce qui reste de nous après nos fautes horribles
Peut apporter, et l'espoir, et le danger
— Et l'improbable ! dans l'impossible.

De tous les génocides
Qui se décident
Le pire est celui
— Infini —
Des Idées
Effacées

C'est nous.
C'est nous.


Je sais ce que les humains valent
Et je m'efforce à vivre chaque instant
Chaque minute
Comme la Seconde Guerre Mondiale


Je ne serai pas une victime
S'il le faut, je prendrai le maquis des hautes cimes
Et je ne collaborerai pas
Nul ne me soumettra

A chaque instant
Même dans le plus petit des ensembles
Je serai parmi les résistants

Dans le moindre interstice
Toujours plus grand qu'il ne semble
J’œuvrerai en justice.


Ce sera mon supplice de Tantale
Et je m'efforcerai à vivre chaque instant
Chaque minute
Comme la Seconde Guerre Mondiale.








Liam Daläa. Poingodwinnez-moi de tomates mondialisées.

.

lol j'ai pleuré !




Bien bravo !

C'est sympa.

(oui j'ai encore un peu la chouine)

PAN PAN

Merci pour ton commentaire alicéen.

Lorsque,
Quand tu marches dans les rues de ta ville,
Tu croises régulièrement des hommes armés,
Lorsque personne ne s'en inquiète,
Lorsque les paroles que tu entends tendent à s'uniformiser,
Quand la pensée de la majorité est une matière morte
Et qu'elle est manipulée par une poignée d'hommes déshumanisés,
Quand toute alternative à l'injustice est présentée comme utopique,
Et ce, par les victimes elles-mêmes de l'injustice,
Lorsque ton gouvernement n'hésite pas à bombarder des villes étrangères,
Et ce, dans l'indifférence la plus totale,
Lorsque l'économie de ton pays est principalement assurée par la vente d'armes,
Lorsque les manifestants sont emprisonnés injustement, voire tabassés,
Quand les citoyens ont à craindre en permanence les violences policières,
Que certains sont morts pour les avoir affronté,
Et quand la personne que tu aimes est privée de droits parmi les plus fondamentaux,
Qu'elle risque à tout moment de se faire arrêter par la police,
Alors que cette personne est l'incarnation même de l'honnêteté et de l’innocence,
Qu'elle risque d'être envoyée avec force et violence dans un camps de rétention,
Pour être ensuite déportée loin au-delà des frontières,
Qu'elle est obligée de se cacher et de faire la morte quand on sonne à sa porte,
Tout ça parce qu'elle n'est pas née là où il fallait,
Cela se lit sur son visage,
Tout ça parce que la préfecture est emplie de gens obéissants incapables de penser,
Quand tu vois tout ça, quand tu en prends conscience, que tu le subis,
Tu emmerdes profondément Godwinn,
Et il ne t'est plus très difficile,
Non plus vraiment,
De vivre chaque instant,
Chaque minute,
Comme la Seconde Guerre Mondiale.




Je ne collaborerai pas.






*

* balance des tomates gold'win


Tu emmerdes profondément Godwinn

Y a pas que Godwinn que t'emmerdes ici, c'est toute ta technique poétique et ta subtilité que t'as envoyé chier. Je parle surtout du deuxième texte.

Mais sinon, je comprends complètement, sur ce début par exemple:

Lorsque,
Quand tu marches dans les rues de ta ville,
Tu croises régulièrement des hommes armés,
Lorsque personne ne s'en inquiète,
Lorsque les paroles que tu entends tendent à s'uniformiser,
Quand la pensée de la majorité est une matière morte
Et qu'elle est manipulée par une poignée d'hommes déshumanisés,
Quand toute alternative à l'injustice est présentée comme utopique,



j'en discutais à l'instant avec un type, le plan Vigipirate, l'état d'urgence, les militaires dans les rues, les hélicos au dessus des manifs...

Le deuxième texte était dans d'abord dans mon esprit une réponse (certes en vers) à un commentaire de Boris sur EEH, pas un texte à proprement parlé, c'est juste une explication (lourde ?) du premier.


Mais j'accepte quand même tes tomates Gold'winns. On devrait inventer une variété avec ce nom.

Bon, si c'est pour une réponse à Boris...

Boris ? Il fait de la politique ? Je croyais qu'il faisait que de l'érotique trash.

Non, non, il m'a juste demandé (en vers) d'expliquer mon poème.

Ca fait longtemps qu'il n'a pas détruit nos pupilles autrement que par son orthographe.

Lol je vais y aller chier à droite à gauche là bas hum oh oui ça me dit bien...
Je vais peut être me tenir i don't know anyway

Oui j'avais rien dit mais j'adore Boris hihi ola la.

Non j'adore ce texte et oui la deuxième version est mieux encore avec l'idée approfondie : je dis oui !

A mon avis Boris est feu chou.

A la ligne.

:/

Non le deuxième est vraiment dégueux.